Restrictions sur l’opposition au Cameroun : Interdiction de deux coalitions
Le ministre de l’Administration du territoire du Cameroun a décidé d’interdire deux coalitions de l’opposition, l’Alliance pour le changement et l’Alliance politique pour la transition. Cette décision intervient suite à des accusations d’activités illégales et de liens présumés avec des individus qualifiés de terroristes par le gouvernement, notamment Julius Ayuk Tabe, président autoproclamé de l’Ambazonie, une entité envisagée par les séparatistes des régions anglophones du pays.
Cette mesure soulève des inquiétudes quant à l’état de la démocratie et des libertés politiques au Cameroun. Elle survient dans un contexte de tensions croissantes entre le gouvernement et l’opposition, alimentées par les défis socio-politiques auxquels le pays est confronté. La répression de l’opposition risque d’accentuer les divisions déjà profondes dans le pays, tant sur le plan social qu’ethnique.
Il est impératif que les autorités camerounaises respectent les principes démocratiques fondamentaux, notamment le droit à la liberté d’association et d’expression. La communauté internationale doit rester vigilante et exercer une pression constante pour garantir le respect des droits de l’homme et la tenue d’élections libres et équitables au Cameroun.