Mali, Niger et Burkina Faso : une sortie assumée de la CEDEAO et une suspension de l’Union africaine
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Les autorités du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont confirmé leur retrait de la CEDEAO, dénonçant des sanctions jugées « illégales, illégitimes et inhumaines » après les renversements de pouvoir dans ces pays. Cette décision marque une rupture avec l’organisation ouest-africaine, perçue comme hostile à leurs nouveaux régimes.
Par ailleurs, leur absence au 38ᵉ sommet de l’Union africaine s’explique par l’article 30 de l’Acte constitutif de l’UA, qui exclut temporairement les gouvernements issus de transitions anticonstitutionnelles. Une participation future de l’Alliance des États du Sahel (AES) reste conditionnée au retour à un ordre démocratique reconnu par l’organisation panafricaine.