RDC : l’ONU demande un cessez-le-feu urgent face à la montée des violences

Le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix, a lancé un appel pressant à un arrêt immédiat des combats en République démocratique du Congo. Les affrontements entre les rebelles du M23 et les forces armées congolaises ne cessent de s’intensifier, provoquant un déplacement massif des populations et une aggravation de la crise humanitaire dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. La situation inquiète fortement les observateurs internationaux, qui évoquent un risque d’effondrement humanitaire sans intervention rapide.
Ces derniers mois, le M23 aurait multiplié les offensives, s’emparant de vastes territoires et mettant en place, selon certains témoignages, une administration parallèle avec l’appui présumé de l’Alliance du fleuve Congo. Le groupe rebelle a également refusé de participer aux pourparlers de paix prévus à Luanda, ce qui, d’après des sources diplomatiques, pourrait bloquer toute solution politique. La communauté internationale, par la voix de l’ONU, exhorte les parties en conflit à cesser les hostilités sans délai.
Sur le terrain, la population subit de plein fouet les conséquences de ces tensions prolongées. Les routes sont coupées, les hôpitaux débordés et l’aide humanitaire peine à parvenir aux zones les plus touchées. Le climat d’insécurité pousse chaque jour des milliers de familles à fuir, laissant derrière elles leurs habitations et leurs biens. Face à cette urgence, l’ONU appelle à la responsabilité collective pour éviter un drame humanitaire de grande ampleur.