Maroc : Le Roi Mohammed VI accorde sa grâce à plusieurs Journalistes et un Intellectuel

À la veille de la Fête du Trône, célébrant le 25e anniversaire de son intronisation, le roi du Maroc, Mohammed VI, a gracié lundi plusieurs milliers de personnes, dont des figures emblématiques du journalisme et de la défense des droits humains. Parmi les bénéficiaires de cette mesure de clémence figurent trois journalistes, Omar Radi, Soulaimane Raissouni et Taoufik Bouachrine, ainsi que l’intellectuel et historien franco-marocain Maâti Monjib.

Omar Radi, connu pour ses enquêtes journalistiques critiques, avait été emprisonné pour des accusations de “viol” et “espionnage”. Soulaimane Raissouni, ancien rédacteur en chef du journal Akhbar Al Yaoum, avait été condamné pour des allégations de “viol”. Taoufik Bouachrine, fondateur du même journal, avait été emprisonné pour des charges similaires. Ces cas ont attiré l’attention internationale et suscité des appels à leur libération de la part de diverses organisations de défense des droits humains.

Maâti Monjib, historien respecté et défenseur des droits humains, avait été arrêté pour des accusations de “blanchiment d’argent”, un acte largement perçu comme une répression de ses critiques envers le gouvernement. Sa grâce royale a été accueillie comme un geste significatif en faveur des libertés civiques.

Cette annonce intervient dans un contexte où les autorités marocaines sont régulièrement critiquées pour leur traitement des voix dissidentes et des journalistes indépendants. La décision de Mohammed VI est vue par certains observateurs comme une tentative d’apaiser les tensions et de montrer un visage plus conciliant à l’occasion de ce jubilé royal.